Traiter ses hémorroïdes plus simplement que jamais

Les hémorroïdes est un problème qui touche beaucoup de gens. Chacun réagit à sa manière au traitement et si pour certains, ça peut bien se passer, pour d’autres, ça peut devenir un vrai cauchemar. Mais, ce n’est pas une maladie mortelle et le traitement est plus simple que vous ne le pensez.

Comprendre fait partie de la guérison

Avant de se lancer dans la recherche des traitements aussi inefficaces les uns que les autres, il faut comprendre de quoi on souffre. D’ailleurs, la première partie de toute guérison est la compréhension.

C’est quoi au juste ?!

Réellement, les hémorroïdes sont des structures naturellement présentes chez chacun de nous. On appelle ainsi les veines qui entourent l’anus et l’irriguent. Mais, il arrive que ces veines gonflent. Par abus de langage, on appelle ce gonflement ou maladie hémorroïdaire, des hémorroïdes.

Il faut savoir aussi que ces veines peuvent gonfler par elles-mêmes sans qu’aucun signe ne soit ressenti. Mais, quand on contribue à ce gonflement et qu’on ne prend pas les précautions nécessaires, ça peut se compliquer et devenir insoutenable.

Les signes qui ne trompent pas

Afin de dépister la maladie hémorroïdaire, il y a certains signes qui ne trompent pas. Selon la localisation et l’ampleur du problème, on peut assister à des brûlures constantes ou lors de la défécation.

La douleur est un signe presque commun à toutes les maladies de l’anus en raison de sa forte innervation. Quand cette douleur est associée à une constipation et des démangeaisons, il n’y a presque plus de doutes. Il s’agit forcément d’hémorroïdes.

Les hémorroïdes peuvent aussi être observables. On peut les voir ou les sentir au moment des selles sortant de l’anus avec l’effort de défécation. On peut également les voir au repos si elles sont externes.

C’est ce qui nous amène à la partie suivante, les types !

Deux types…

Il en existe deux types d’hémorroïdes, à savoir les hémorroïdes externes et les hémorroïdes internes.

Les hémorroïdes internes se développent à l’intérieur de l’anus sans qu’on puisse les observer. Parfois, elles partent par elles-mêmes et on n’observe rien du tout. Mais, quand ça se complique, elles peuvent faire surface et se voir lors des selles.

Les hémorroïdes externes quant à elles sont moins graves mais présentent plus de gêne. Elles forment une sorte de coussinet autour de l’anus et ça peut être très douloureux en position assise. Mais, c’est les plus faciles à détecter et soigner.

Dans les deux cas, l’évolution sans traitement adéquat peut être très rapide et avoir des conséquences plus ou moins graves. On parle de surinfection à cause de l’emplacement sceptique de ces dernières. Mais, ce n’est pas le plus alarmant.

Il y a ce qu’on appelle la thrombose hémorroïdaire. C’est quand le sang stagne et forme un caillot. Non seulement c’est douloureux, mais en plus ça risque d’évoluer vers l’arrêt de la circulation du sang dans l’anus, ce qui est fatal et engage le pronostic vital.

A distinguer d’autres troubles

La thrombose hémorroïdaire, l’étranglement et les crises font partie des signes évocateurs d’hémorroïdes compliquées. Toutefois, les douleurs, démangeaisons et brûlures peuvent évoquer d’autres troubles.

Le plus commun de ces troubles et qui est associé généralement aux hémorroïdes ou a le même tableau clinique que ces dernières est la fissure anale. C’est une fissure dans la paroi interne de l’anus. Il suffit d’écouter son corps et surtout son médecin pour distinguer la maladie dont on souffre.

Soigner les hémorroïdes, deux approches

Contrairement aux maladies sexuellement transmissibles, les hémorroïdes peuvent très bien se soigner. Si vous avez compris ce que c’est, vous avez surement compris que c’est un trouble « mécanique » qui ne se transmet pas, du moins pas autrement que génétiquement.

Alors, pour soigner ces hémorroïdes vous avez deux choix qui se présentent à vous. Vous pouvez choisir entre l’approche médicale et les alternatives naturelles. Vous pouvez aussi combiner les deux pour un résultat encore meilleur.

L’approche médicale

Comme son nom l’indique, c’est une approche basée sur la médecine et les médecins. Alors, il faut savoir où aller, à qui demander et quoi faire.

Les spécialistes de l’anus !

Quand on c’est la région anale qui fait mal, on ne va pas perdre son temps à aller consulter un généraliste qui de toute façon nous enverra vers le spécialiste de l’anus : le proctologue. Seul un proctologue sait comment soigner correctement des hémorroïdes.

Ceci dit, autre que le proctologue, il y a d’autres spécialistes qui peuvent aider également. Un homéopathe par exemple est un médecin qui adopte la médecine naturelle. Vous pouvez donc avoir deux approches en même temps pour vous soigner.

Les médicaments qui traitent

Il existe un bon nombre de médicaments qui agissent localement et systémiquement afin de régler le problème dans le fond et vous débarrasser une fois pour toute de ces saloperies qui vous gâchent la vie.

Ceci dit, aucun médicament ne peut être efficace si l’on n’élimine pas la cause. Du coup, ces médicaments soignent surtout les complications et conséquences des hémorroïdes.

Les médicaments qui soulagent

Il faut savoir aussi que les hémorroïdes ont tendance à disparaître seules. Il suffit donc de prendre des médicaments qui agissent sur les symptômes. Des antalgiques, des anti-inflammatoires et des calmants peuvent être suffisants pour vous soulager en attendant que la crise passe.

Toutefois, leurs actions sont très limitées. Il ne faut pas les prendre pour des traitements de fond mais seulement des traitements symptomatiques. Il ne faut pas non plus en abuser car ils risquent de perdre leurs effets.

Le passage sous le bistouri

Dans certains cas et quand l’approche médicamenteuse ne suffit plus ou que les hémorroïdes se sont compliquées, il faut passer par le bloc opératoire. Il est vrai que l’opération peut être assez douloureuse et que le rétablissement soit long, mais des fois, on n’a pas le choix.

Ceci dit, la chirurgie n’est en aucun cas un traitement radical. Si la personne ne suit pas les recommandations de son médecin et n’agit pas sur la cause, elles peuvent réapparaitre.

L’anesthésie, pas toujours obligatoire 

Ceci dit, on n’est pas obligé de passer par la salle d’opérations. Certaines complications comme la thrombose, peuvent nécessiter une intervention en ambulatoire, c’est-à-dire dans le cabinet du médecin.

C’est ce qu’on appelle l’excision. Il suffit d’une anesthésie locale par infiltration et d’un petit coup de bistouri pour traiter la thrombose hémorroïdaire et le tour est joué.

L’approche naturelle

Si cela vous a fait vraiment flipper, sachez qu’il y a une méthode beaucoup plus douce qui peut vous épargner les positions inconfortables chez le docteur. L’approche naturelle donne des résultats incroyables en termes de traitement des hémorroïdes.

On peut prévenir

Avant que ça ne s’installe ou du moins aux premiers signe avant que ça ne dégénère, on peut prévenir les hémorroïdes en adoptant quelques gestes simples et pourtant très importants :

Le régime alimentaire : Pour faire court, il faut éviter les épices, les aliments gras et tout ce qui est chimique. Il vaut mieux privilégier les fibres en grandes quantités, les viandes blanches comme le poulet et surtout boire beaucoup d’eau, quittes à se forcer !

Le sport : Vous avez mal, vous ne pouvez pas bouger, essayez au moins de marcher. En dehors des crises, faites du sport pour perdre du poids et surtout pour muscler votre anus. C’est ce qui va contribuer à espacer voire éliminer les crises.

L’hygiène : Quand on est à risque d’hémorroïdes, il vaut mieux avoir une hygiène intime irréprochable. Toutefois, il ne faut pas non plus en faire trop. Il faut rester dans du bio et oublier les savons parfumés et les produits chimiques. Un savon de Marseille bio suffit largement.

On s’habille à la mode des hémorroïdes : Ça veut dire qu’il faut s’habiller dans des tissus naturels comme le coton et oublier les vêtements trop serrés. Il faudrait aussi changer de sous-vêtements chaque jour et éviter les strings et autres semblables.

On abuse du lubrifiant : Quand on veut pratiquer du sexe anal, il suffit d’utiliser beaucoup de lubrifiant. Le frottement peut fragiliser la zone et la rendre plus susceptible de développer des hémorroïdes.

On peut agir sur les symptômes

Il n’y a pas que par les médicaments qu’on peut agir sur les symptômes. En fait, les médicaments viennent de produits naturellement présents dans la nature et il suffit de retrouver ces ingrédients naturels pour en profiter.

Les douleurs : Vous avez le choix en matière de douleurs et rien n’est incompatible avec l’autre. Vous pouvez choisir l’eau comme remède en mettant des glaçons sur l’endroit. C’est une méthode ancestrale qui agit localement en « endormant » les récepteurs de la douleur.

Vous pouvez également utiliser des antalgiques naturels comme la lavande ou la camomille en infusion. L’aloès vera aussi peut être efficace en induisant avec l’endroit comme un cataplasme. Tout est bon pour la douleur et rien n’est de trop.

La constipation, on banni : Il faut agir sur la constipation en consommant beaucoup de fibres ou en prenant des laxatifs naturels. Vous pouvez demander conseil au marchant d’herbes de votre région. Ne vous inquiétez pas. C’est une des questions qu’on lui pose assez souvent.

Les démangeaisons : Pour ces dernières, il y a le bain de siège. Vous pouvez l’accompagner d’une infusion à base d’écorces de chaîne séchées. Vous pouvez aussi utiliser le bicarbonate de soude que vous mettrez en petite quantité dans l’eau du bain.

La température de l’eau importe peu et vous pouvez essayer plusieurs températures afin de voir ce qui vous va le mieux. Pour la technique, il faut garder vos pieds au chaud et ne mettre dans la bassine que vos fesses. Peu importe la façon de faire tant que ça vous soulage.

Les brûlures : La sensation de brûlure est ce qu’il y a de plus désagréable. Pour se soulager, le bain de siège ou les glaçons peuvent être très efficaces. Mais, il faut aussi éviter l’acidité du corps en évitant les aliments acides.

Nettoyez aussi la région anale après chaque passage aux toilettes que ce soit pour la petite ou la grande commission. Vous pouvez utiliser un savon de Marseille à ph neutre ou tout simplement un gel intime pour femmes dont le ph est basique à neutre.

On agit en profondeur

Avec le traitement symptomatique, il faut associer un traitement de fond. Pour ce faire, les méthodes sont nombreuses et vous trouverez des médicaments à base de plantes. Mais il faut surtout qu’…

On évite les complications : Il faut faire attention à ne pas se laisser aller et à commencer à en prendre soin dès les premiers symptômes. Il est vrai que les hémorroïdes partent seules mais elles risquent de persister si on ne fait rien, voire à se compliquer.

On agit sur la cause : Les causes peuvent être diverses mais surtout le poids, l’alimentation et les habits. On les a déjà évoqué et il suffit de suivre les conseils qu’on vous a donné un peu plus haut pour bannir les hémorroïdes de son… anus.