Avec comme objectif, la réduction des impacts environnementaux considérables qui sont liés à la production et la distribution de sacs plastiques, l’interdiction de ces sacs plastiques en France représente l’une des dispositions phares de la loi sur la transition énergétique votée an août 2015.
Il y a quelques mois, depuis le 1er juillet 2016, la première interdiction qui concerne les sacs de caisse est entrée en vigueur. Les autres sacs ou emballages en plastique qui ne sont pas en caisse mais qui sont utilisés pour contenir des denrées alimentaires seront interdits quant à eux très prochainement, à compter du 1er janvier 2017.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres
Ne dit on pas, que le malheur des uns fait le bonheur des autres, c’est exactement ce qui se passe avec cette interdiction des sacs plastiques à usage unique. D’un côté, des entreprises vont fermer, de nombreuses personnes vont perdre leur emploi et sans doute devoir se recycler, c’est ce que craignait la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD) et l’Union nationale des syndicats de détaillants en fruits, légumes et primeurs (UNFD) qui perdront, avec ces mesures des sommes colossales.
D’un autre côté, notamment du côté des industriels du bioplastique, on se réjouit déjà. En effet les industries qui proposent les alternatives biosourcées et compostables regardent avec joie l’avenir d’un tout nouveau marché. Par ailleurs, les fabricants de sacs papier kraft ou réutilisable sont plutôt contents de ces nouvelles mesures qui devraient favoriser leur production.
D’une manière générale, dans tous les pays qui ont procédé à ces mesures, la polémique a fait rage entre partisans et opposants. Mais pour l’environnement, il était temps de prendre cette décision quand on s’intéresse de près à l’impact néfaste que peut produire le plastique sur l’environnement, sur la faune et la flore, et pour toute l’humanité.
Pour information, en France, 5 milliards de sacs plastiques à usage unique étaient consommés aux caisses et 12 milliards le sont pour les autres usages, la France produit seulement 2,6 milliards de ces sacs.
Si on parle impact environnemental
Pour ce qui concerne l’impact environnemental, sans plastique la pollution de l’environnement, le réchauffement climatique et la destruction de la biodiversité seront limités.
Il faut prendre conscience que tout au long de sa production et de sa vie, le sac plastique est un fléau de pollution environnementale. La production de sacs plastiques engage des produits pétroliers, de l’énergie et de l’eau, sans oublier que les gaz à effet de serre émis sont aussi responsables du réchauffement climatique.
Par ailleurs, des centaines de millions de sacs plastiques polluent la nature rien qu’en France et des milliers d’animaux marins disparaissent chaque année à cause de cette pollution, c’est le cas entre autres, des dauphins ou des thons.
Ce sont tout autant de constatations qui permettent aujourd’hui de prendre véritablement conscience de la nécessité et de l’urgence d’une telle mesure car en effet, et pour demain, si nous voulons offrir à nos descendants une planète plus propre, il faut agir dès à présent !