Les innovations apportées par l’impression 3D dans la médecine

Depuis la découverte de l’impression 3D il y a une trentaine d’années, la réalisation d’objet réel n’a cessé d’évoluer. L’impression 3D intervient maintenant dans la médecine, une évolution importante qui améliore la façon de travailler dans le secteur. Focus sur les dernières innovations de l’impression 3D dans la médecine.

Conception de prothèses individuelles

Empiler successivement les couches pour fabriquer des pièces en volume, c’est la base de la fabrication additive proposée actuellement par les systèmes d’impression 3D en ligne. Pour ce faire, on utilise une technique opposée à ce qui se faisait jusqu’à maintenant, c’est à dire le modelage et la conception de la matière pour obtenir l’élément désiré. Associée à l’imagerie médicale, l’impression 3D sert de support aux médecins à la fabrication de prothèses personnalisées pour leurs patients.

La technique possède aussi un autre atout qui est le prix distinctement bas par rapport à la fabrication classique. On peut enfin concevoir un matériau ressemblant à un os, des prothèses dentaires et auditives, des implants (bras, hanches…) à moindre coût.

La bio-impression pour la reproduction des tissus biologiques

L’impression 3D permet de faire de la bio-impression appelée également bio-printing. C’est une technique qui consiste à utiliser des tissus vivants pouvant être assemblés couche par couche avec des biomatériaux. Elle peut par exemple concevoir 1 cm² de peau avec 5 cellules différentes.Ce sont souvent des tests de greffe humaine qui ne sont pas encore appliqués actuellement. La bio-impression sert donc plus à la recherche qu’à une application directe.

Pour réduire le coût de la bio-impression qui s’avère onéreux, on peut utiliser des techniques telle que la stéréolithographie. Le procédé se fait à partir d’un mélange liquide pour former une résine destinée à reproduire des tissus ainsi que des organes sensibles ou inaccessibles. On obtient le photopolymère solide par une lumière ultraviolette qui est pour le moment la plus précise. Toutefois, on constate avec cette technique que les polymères ne sont pas toujours biocompatibles et biodégradables. Il y a aussi des effets néfastes, puis, on ne peut pas ôter le support d’impression.

Pour la formation des chirurgiens

L’impression 3D permet aux étudiants en médecine de s’entraîner sur des organes très réalistes imprimés en 3D. Ainsi, ils peuvent bénéficier de la même formation que sur l’entraînement sur des cadavres d’animaux et humains qui peuvent présenter divers cas. On peut ainsi évaluer équitablement le déroulement de la simulation d’une opération.

Les chirurgiens déjà en activité peuvent également utiliser l’impression 3D pour s’entraîner avant d’opérer un vrai corps. Cela réduit les risques d’erreurs lors de la « vraie » chirurgie. Pour cela, le chirurgien utilise l’imagerie médicale (IRM ou scanner) du patient, modélise les organes, les imprime en 3D et s’entraîne avant le jour de l’opération.

L’impression 3D en ligne offre plusieurs possibilités à moindre coût pour l’amélioration et l’anticipation des interventions en médecine, qu’elles soient expérimentales ou concrètes. Elle reproduit déjà à l’identique des organes d’une extrême complexité, elle pourrait à l’avenir accentuer la découverte et la fabrication de nouveaux médicaments.