Large, fuselé, slim, sobre, retroussé aux chevilles … oui il s’agit bel et bien de la description du pantalon en vogue ces derniers temps. Le fameux pantalon chino. D’ailleurs, il est un indispensable, un must-have des vestiaires pour Homme. Focus sur celui – qui plus que jamais – semble vouloir détrôner l’indétrônable jeans.
Choisir avec doigté un pantalon chino
Quelle matière ?
Pour choisir ce vêtement classique et indémontable, mieux vaut privilégier le coton ou l’élasthanne. Pour la taille, il est préférable de le choisir près du corps, légèrement serré au niveau de la taille et des fesses. En effet, au fil des lavages, il aura tendance à se détendre tout comme le jean d’ailleurs.
Quelle couleur ?
Il fonctionne avec des styles variés – casual, élégant, décontracté – de ce fait quelque que soit sa couleur elle se doit d’être tout simplement unie. Pour être un indispensable du vestiaire masculin, la couleur doit cependant être passe-partout et se coordonner facilement avec ce que le vestiaire dispose. Il existe des modèles plus épais pour l’hiver. Mieux vaut alors pour cet été, préférer un modèle plus léger.
Quelle coupe ?
Au fil du temps et des tendances, la coupe originelle s’est vue modifiée. De coupe droite ou ajustée, cela dépend plutôt de la morphologie de chacun. La coupe droite – dite « regular » – a tendance à grossir et à tasser la silhouette. La coupe « carotte » est idéale pour les cuisses musclées et larges. Quant aux coupes « skinny » et « slim » elles sont destinées principalement aux hommes minces et longilignes.
Quelle longueur choisir ?
Concernant la longueur. Il est préférable d’opter pour un modèle qui ne fait aucun pli au niveau de la chaussure. Ensuite, il convient de retrousser à mi cheville le chino pour le porter avec style et raffinement.
Comment le porter ?
Le chino s’intègre tout autant à des tenues décontractées comme celles plus sophistiquées. Raison pour laquelle, c’est un must-have.
Pour un look élégant, il peut être combiné avec des derbies, une chemise et un blazer.
Le look casual privilégie plutôt une paire de baskets, un sweat avec un t-shirt qui dépasse. La tenue est alors accessoirisée avec une paire de lunette, un foulard, un bonnet ou un chapeau selon la saison.
En mode baroudeur, il est plus judicieux d’avoir une paire de boots et une veste en jean.
Quant aux fashion victims,en mode hipster une paire de derbie ou des espadrilles avec une chemise et des bretelles sont le must. Pour les jours plus frais, il se porte avec un pull ou un gilet léger mais surtout à grosses mailles !
Pour la petite histoire : retour en arrière sur un pantalon mythique
Il faut remonter le temps au XIX° siècle et parcourir quelques milliers de kilomètres pour découvrir l’origine de cette pièce maîtresse. A l’origine, en 1840 en Inde Britannique, les troupes coloniales de Sa Majesté ont l’idée de porter un pantalon couleur sable rappelant la poussière pour se rendre plus discrets. En effet leur uniforme rouge et blanc est relativement voyant. Plus léger, solide et confortable, il ne tarde pas à devenir la tenue officielle de l’armée britannique par la suite.
Appelé alors « a Kakhi », il faudra attendre la première guerre mondiale pour qu’il soit popularisé. Cependant, au fil des ans, il n’est porté que par les instances militaires. Le déstockage de toile neige, sable ou encore caramel favorise la production du pantalon. Et, c’est au cours des années 50 que les étudiants des universités américaines le préfèrent aux autres pantalons. Combiné à des mocassins ou des tennis blanches, il devient le symbole de toute une génération étudiante « preppy » qui voit en lieu l’assouplissement des règles et des codes vestimentaires de l’époque. Les stars du show business – Hemingway, Brando notamment – en feront un élément incontournable de la garde-robe masculine. Dès lors, à l’aube des années 60, il change de nom et s’appelle désormais « chino ».
Son succès est belle et bien né et au XXI° siècle, il compte bien détrôner l’incontournable jean !